Tpe : L'escargot
et
sa bave!
La bave d'escargot dans l'antiquité!



Depuis l'antiquité les hélices (ecargots) ont été recommandés en médecine et préparés sous différentes formes pharmaceutiques.

Femmes Mapuches
La bave de l’Hélix Aspersa Müller, petit escargot gris, est utilisée depuis l’antiquité par les mapuches.
Les mapuches sont des Amérindiens vivant au Chili et en Argentine.
L'hélix est le secret de beauté ancestral des femmes Mapuches qui utilisent sa bave pour ses propriétés régénératrices. Elles ramassent ces escargots, les rincent puis les appliquent directement sur leur visage.
Hippocrate recommandait le mucus d'escargot contre la protocèle.


Hippocrate
Celse considère l'escargot cru et plié avec sa coquille comme un cicatrisant, bouilli il affirme ses prorpriétés émollientes !
Traité de la médecine de Celse
Pline, considère qu'il accélère l'accouchement.
Selon lui, sous forme de bouillie, «ce remède est souverain pour adoucir la douleur occasionnée par les brûlures, les abcès et autres plaies».
Il recommande les escargots pour les saignements de nez ainsi que pour les maux d'estomac et beaucoup d'autres pathologies
A cette époque il fallait ordonner aux malades souffrants de maux d'estomac des escargots grillés à ingérer avec du vin ou du garum!
Il est aussi ordonné de faire manger des limaçons à ceux qui sont sujets aux évanouissements aux vertiges et aux accès de folie.

Pline
Galien quant à lui conseille les escargot contre l'anasarque et Ambroise paré les recommandes contre l'anthrax


Georges Tarenne en 1808 réalise un ouvrage sur les escargots ainsi que leur capacité à guérir les hernies ou descentes. La viscosité, la force astringente ou de contraction permettrai au suc d’escargot de refermer les ouvertures herniaires.
Plus tard, le Dr Reynes, en 1874, affirme qu’un malade qui avait atteint les dernières limites du marasme pouvait digérer une quantité importante de limaçons crus alors que son estomac ne supportait que très difficilement le lait d’ânesse

HELICIDINE sirop 10% 250 ml
Quevauviller recommande l'usage du sirop vers 1920 chez les bronchiteux chroniques.
La préparation du produit est décrite : Le plus généralement il faut faire dégorger puis le mucus est recueilli, décanté puis filtré et concentré à sec. Les solutions aqueuses préparées avec ces extraits sont conservées aseptiquement en ampoules stériles après passage sur filtres spéciaux, ou bien additionnées de substances antiseptiques dont la plus utilisée est la glycérine.
À la suite des travaux de Quevauviller, l'Hélicidine est mise sur le marché en 1957 et reste commercialisée aujourd'hui.
Que retenir ?
Ce rappel historique sur l'usage thérapeutique des escargots nous montre bien que de l'Antiquité à nos jours, l'homme n'a cessé d'attribuer des propriétés thérapeutiques ou biologiques à cet animal.
Au-delà des préparations empiriques à base d'escargot, de véritables travaux scientifiques ont constaté l'effet des substances issues de l'escargot sur la trachée et les bronches.

Escargot
De nouvelles perspectives sont envisagées à partir des données récentes sur les maladies cardiovasculaires mais aussi sur l'escargot marin utile pour le traitement de la douleur. Les neuropeptides issus des Conus marins auraient en effet des propriétés anesthésiques non morphiniques